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lundi 21 mars 2011

Ce qui est toujours présent

Extrait du livre « Freedom and resolve »
de Gangaji
Traduction : Isabelle Padovani


Dans la culture occidentale, particulièrement en Amérique, nous sommes entrainés à savoir ce qui va se passer et à essayer de le faire devenir ce que nous voulons que ce soit.

C’est pourquoi il y a tant de souffrance ; essayer de forcer la vie à être quelque chose basé sur un concept particulier. Nous cherchons ensuite de l’approbation pour ce concept et combattons toute désapprobation de ce concept. Même si nous sortons victorieux de notre combat, nous restons toujours insatisfaits, frustrés.

« Laisser venir » ne veut pas nécessairement dire rester assis sur son canapé et ne plus jamais bouger. Cela ne veut pas non plus nécessairement dire se lever de son canapé et agir.
C’est plus profond que cela.
Une vie active peut être vécue en tant que vigilance,
et une vie inactive peut être vécue en tant que vigilance.

Il y aura beaucoup de compréhensions.
Il y aura beaucoup de révélations et des expériences approfondissantes.
Au milieu de tout cela, soyez vigilant à ce qui n’a pas changé, 
ce qui a toujours été entier, ce qui a toujours été radiant et inpollué.

Il peut y avoir même des compréhensions encore plus profondes.
Goûtez les telles qu’elles arrivent, 
saluez les comme elles s’en vont, 
et soyez vigilant à ce qui n’a pas changé, 
ce qui n’a pas été perdu par l’expérience de la perte, 
et qui n’a pas été augmenté par l’expérience du gain.

Soyez vigilance.
La plus grande joie de l’expérience humaine est d’être vigilance.
Ce n’est pas une tâche.
C’est la félicité elle-même.
Une félicité qui est consciente et vigilante à ce qui ne change jamais, à ce qui est toujours présent. Soyez cela.
Alors vous verrez cette entité nommée votre vie se déployer de façon exquise, comme une fleur se déploie. Et tandis que cela commencera à mourir, cela mourra de façon exquise, comme meurt une fleur. Vous n’avez pas besoin de le tremper dans la cire pour le figer pour toujours à une certaine étape.
La mort n’est pas l’ennemi.
La peur de la mort est l’ennemi.
La peur de la mort est le résultat de l’identification erronée de vous-même avec une entité particulière.
Votre véritable identification est le ciel d’être