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jeudi 3 mars 2011

Surveillance ou vigilance ?

Extrait du livre « Freedom and resolve »
de Gangaji
Traduction : Isabelle Padovani


Vigilance : un appel à une profonde reddition

De nombreuses personnes chanceuses, touchées par la grâce, ont eu un avant-goût, un aperçu de ce qui est immortel, ce qui est le Soi éternel.
A partir de ce goût émerge la question « Et ensuite ? » ou « Que devrais-je faire maintenant ? Que fais-je avec ça ? Comment je le prends ? »
Ces questions indiquant que l’être est appelé à une reddition plus profonde.
Il y a toujours une invitation à une reddition plus profonde.
Cette reddition est la vigilance.

La vigilance est souvent mal comprise.
Habituellement, ce qui passe pour de la vigilance est une surveillance attentive effectuée par le super ego. Je suis sûre que vous êtes tout à fait au courant de cette sorte de surveillance – « Oh, je n’aurais pas dû dire ce que j’ai dit. Je n’aurais pas dû agir de cette façon. Je n’aurais pas dû penser ça. J’aurais dû me rendre. »
Cette surveillance n’est pas de la vigilance. C’est une imitation de la vigilance.
La vigilance vient du mot latin « vigil », signifiant « éveillé ».
Rester éveillé est une forme de culte.
Vigilance est une veille sacrée, calme, paisible de la flamme de la vérité.

C’est la phrase de Jésus à ces disciples au mont des Oliviers : « Veillez sans cesse ».
Veillez aussi longtemps qu’il y a une possibilité de perception de quelqu’un séparé de la vérité, aussi longtemps qu’il y a une spirale descendante vers des désirs du passé, aussi longtemps qu’il reste un souffle dans le corps.
En présumant que la perception de la séparation de la vérité est probable, ou au moins possible, vous avez l’opportunité de veiller sur la flamme de la vérité.
Si vous êtes vraiment vigilant,
vous découvrirez que vous-même n’êtes pas séparé de la vérité.
Que vient-il ensuite ? Une vigilance plus profonde. Une découverte plus profonde.
Il n’y a pas de fin à la véritable découverte.
Ce qui peut finir finalement est votre préoccupation de qui vous pensiez être – votre corps, vos pensées et vos émotions.
En fait, la préoccupation continue seulement lorsque vous continuez à la nourrir.

Nourrissez votre corps. Nourrir votre corps n’est pas une grande affaire.
Mais nourrir vos pensées est une grande affaire.
Nourrir vos émotions est une grande affaire.
Arrêtez de nourrir vos pensées et vos émotions et voyez ce qui n’a pas besoin de nourriture pour son existence.
Restez vigilant à cela.
Rendez-vous à cela.